DAKKA Badr Eddine
DAKKA Badr Eddine

Vers une réelle égalité hommes femmes : le défit de l’amendement de la Moudawana et le thème tabou de l’héritage …

SOCIAL

Le Royaume Chérifien du Maroc, Etat religieux modéré a ratifié la convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes ainsi que son protocole facultatif, mais avec certaines réserves celles, essentiellement, liées au statut patrimonial de la femme vu qu’il relève du religieux voir du sacré (loi coranique) et qui ne peut être aboli pour permettre d’instaurer une réelle égalité entre la femme et l’homme dans l’héritage…

Rappelons, tout simplement, que le Maroc moderne a depuis le protectorat français aboli les châtiments physiques ou corporels et ce principe a, depuis, été consacré après l’indépendance du pays dans les multiples versions du code pénal, même si ces châtiments cruels sont aussi consacrés clairement par le texte du Coran, pour ainsi les remplacer par les peines de prison ou les amendes, le seul châtiment corporel qui reste c’est la peine de mort.

Comment expliquer cette logique illogique, il y a des choses qu’on a préféré supprimer même si elles relèvent du religieux ou du sacré pour donner l’image d’un Etat moderne et il y d’autres choses qu’on a préféré garder, préserver contre vents et marrées de la laïcité, de l’égalité et des droits humains parfois pervers, mais pour quels motifs et avec quels alibis, est-ce simplement pour sauvegarder les principes tordus de supériorité de l’homme et d’infériorité de la femme ?!

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